Influence combinee de la physique atmospherique et de l'hydrologie sur la meteorologie simulee au SIRTA.

F. Cheruy (LMD), A. Campoy (Sysiphe) , JC. Dupont IPSL, A. Ducharnen(Sisyphe) ,F. hourdin (LMD), M. Haeffelin (IPSL) , M. chiriaco (LATMOS), A. Idelkadi (LMD)

Orateur: F. Cheruy

exposé

Le couplage surface/atmosphère est essentiel pour déterminer les conditions aux limites en eau et énergie du système atmosphérique sur les surfaces continentales. Il a été montré qu'il était à l'origine du biais chaud dont le modèle de climat de l'IPSL souffre en été aux moyennes latitudes. Les contributions du modèle d'hydrologie, et des paramétrisations de la couche limite ont été étudiées en détail en utilisant l'approche « zoomée-guidée » (Coindreau et al. 2007) et les observations recueillies et élaborées au SIRTA (Chéruy et al. 2011). Le modèle d'hydrologie à 11 couches (De Rosnay, 2000) qui assure une description physique des flux verticaux d'eau dans le sol couplé avec LMDZ a permis d'accroitre l'évaporation du sol en été, évitant de simuler de « fausses sécheresses » responsables du biais chaud. Cette amélioration est constatée avec les versions standard (ST) comme « nouvelle physique » (NP) du modèle atmosphérique LMDZ5 (Hourdin et al. 2011). Les nouvelles paramétrisations physiques proposées dans le modèle LMDZ5-NP (Hourdin et al. 2011), assurent une représentation plus réaliste des nuages de couche limite de type « petits cumulus » en été. Ces améliorations sont également observées dans les simulations de type climatique effectuées en mode forcé pour les SST. Nous sommes ainsi mieux armés pour représenter les évènements extrêmes pour lesquels le couplage sol/atmosphère est essentiel comme par exemples les canicules estivales.