Variabilité climatique hivernale aux latitudes extratropicales de l'hémisphère nord: importance d'une stratosphère réaliste dans le modèle ARPEGE-Climat

Gaëlle Ouzeau (CNRM/GMGEC/VDR), Hervé Douville (CNRM/GMGEC/VDR) et David Saint-Martin (CNRM/GMGEC/CAIAC)

Orateur: Gaëlle Ouzeau

exposé

Aux latitudes extratropicales de l'hémisphère nord, le climat hivernal montre une forte variabilité interannuelle et intrasaisonnière, mais les systèmes actuels de prévision saisonnière dynamique, basés essentiellement sur les forçages par les températures de surface de la mer, montrent encore de faibles scores de prévisibilité sur ces régions. L'exemple récent de l'hiver 2009-2010 a marqué les esprits par ses importantes vagues de froids sur l'Europe et ses caractéristiques dynamiques exceptionnelles. Nous proposons ici de guider la stratosphère dans le modèle ARPEGE-Climat vers les réanalyses ERA-Intérim pour cet hiver particulier, pour montrer l'importance d'une stratosphère réaliste pour la reproductibilité de signaux hivernaux caractéristiques tels que l'Oscillation Nord Atlantique, et l'occurrence de vagues de froid sur l'Europe.

Une manière d'obtenir une stratosphère plus réaliste peut être d'augmenter sa résolution verticale. L'étude présentée ici vise à étudier l'influence d'une stratosphère mieux résolue en comparant deux expériences de prévisions saisonnières hivernales de 31 membres sur la période 1971-2000, qui diffèrent uniquement par leur toit et leur nombre de niveaux verticaux au-dessus de 100hPa.