Échanges d'énergies associés à la variabilité inter-membre dans un ensemble de simulations du Modèle Régional Canadien du Climat : Application à la région de l'Arctique

Oumarou NIKIEMA et René LAPRISE

Les Modèles Régionaux du Climat (MRC) ont longtemps été considérés comme des outils performants, de haute résolution à aire limitée, permettant une meilleure compréhension du climat passé, présent et futur. Ces modèles ont la particularité de reproduire différentes solutions acceptables de l'état de l'atmosphère à cause de leur sensibilité aux conditions initiales (CI) associée à la variabilité inter-membres (VI) du modèle. Contrairement aux simulations des Modèles Globaux du Climat, la VI des simulations d'un MRC est inférieure à la variabilité transitoire (VT) en violation de la propriété d'ergodicité selon laquelle VI égale VT. Cela est dû aux conditions frontières latérales (CFL) qui limitent le degré de liberté des simulations d'un MRC. Toutefois les travaux antérieurs ont révélé la présence d'épisodes de forte croissance de la VI dans les simulations des MRC.